Les fêtes de fin d’année approchent… Vous avez peut-être prévu de marquer le coup en offrant des cadeaux à vos clients, vos partenaires ou vos salariés ?
Les cadeaux offerts aux clients ou relations d’affaires à l'occasion des fêtes de fin d’année ouvrent droit à des exonérations fiscales, à certaines conditions et dans certaines limites.
Les cadeaux sont déductibles de votre bénéfice imposable sous réserve de respecter les trois conditions suivantes :
Si le montant de l'ensemble des cadeaux excède 3 000 €, vous êtes tenu de les déclarer sur le relevé des frais généraux si vous exercez en société. Les entrepreneurs individuels doivent renseigner le cadre F de la déclaration n°2031. Ces déclarations doivent être jointes à la déclaration de résultats.
Notre conseil : Pensez à bien garder vos factures ! En cas de contrôle fiscal, c'est à vous d'apporter la preuve que les dépenses engagées pour vos cadeaux sont en cohérence avec les relations d'affaires entretenues avec vos clients.
En principe, il n’est pas possible de déduire la TVA grevant les biens offerts ou cédés à un prix très inférieur à leur prix normal, quand bien même l’opération serait effectuée dans l’intérêt de l’entreprise et ce quel que soit la nature du bénéficiaire.
Cependant, par exception, il est possible de récupérer la TVA sur les cadeaux de faible valeur offerts à des clients à l'occasion des fêtes de fin d'année.
Pour en profiter, leur prix ne doit pas excéder 73 € TTC par an et par bénéficiaire, un montant qui a été revalorisé en 2021 (il était précédemment de 69€).
À l’approche des fêtes de fin d’année, de nombreuses entreprises attribuent des bons d’achat aux salariés. Qu’ils soient offerts aux salariés par les CSE ou directement par les employeurs, ces bons d’achat sont par principe soumis aux cotisations de sécurité sociale.
Mais une tolérance administrative permet, sous certaines conditions, qu’ils soient exonérés de charges sociales. Il faut que le montant des bons d’achat attribués à un salarié, au cours d’une année civile, n’excède pas 5% du plafond mensuel de la sécurité sociale (PMSS), soit 193 pour l'année 2024€.
Si ce seuil est dépassé, l’exonération peut être maintenue sous réserve de respecter des conditions spécifiques :
Pour bénéficier de la tolérance administrative, ces conditions doivent être strictement respectées.